Journal de chantier naval thérapeutique n°52

Publié le

Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52
Journal de chantier naval thérapeutique n°52

‌Chers donateurs, bénévoles, gens de mer, mariniers de Loire et autres amis du chantier naval thérapeutique.
Vous attendiez ce journal de janvier. Bienvenus dans ce 52ème journal.

Les deux premières photos montrent le bateau équipé de son accastillage et « ayant mis les voiles ». Comment est-ce possible ? Nous allons remonter le fil du mois tout au long de ce journal. Successivement, nous avons ainsi remonté l’accastillage extérieur, posé deux hublots, maté et grée comme en témoigne encore la dernière photo du journal.

Il y a eu dans le mois de janvier, plusieurs périodes de demi-journée. Mais le rythme de travail a été ralenti à cause d’absences et d’autres priorités extérieures au chantier. Enfin, nous avons eu une visite importante le 25 janvier au matin. Il vous faut lire le reste de l’article illustré par les photos ci-jointes.

Le 4 janvier, Hervé et Philippe sont venus poser les mains courantes. Préalablement vernis de 7 couches de vernis marin par Frédéric (usager de l’AIRA) et pré-percées, nous avons mis de la colle joint (trop visible hélas), serre-jointé et vissé avec vis à bois 5X50 inox A4 torx. Nous avons dû cependant nous y reprendre à plusieurs fois pour une finition et une solidité impeccable.  

Le 11 janvier, l’équipe de l’AIRA, (Vincent, Fabien, Jonathan, et Frédéric) était là. Par chance, Mr Plaud, notre expert en charge des travaux de restauration de Dapherod  m’avait gracieusement fournis auparavant du joint mousse de 10mm d’épaisseur x2 0mm de large. Il y en avait juste assez pour fixer les deux hublots à l’arrière du roof. Les étapes de fixation des hublots furent les suivantes. En binôme, Frédéric et Fabien ont d’abord pré-positionné le joint autocollant sur les bords de l’ouverture du hublot. Fabien a ensuite percé le joint avec une petite mèche de 4 mm de diamètre pour permettre le passage des écrous dans le joint. Pendant ce temps, Frédéric nettoyait le hublot des poussières de plastique et de mousse. Une fois équipés de gants chirurgicaux, Fabien et Frédéric  posèrent et vissèrent les hublots non sans une certaine appréhension de les rayer. De mon côté, je vérifiais la visserie et les emplacements de fixation des chandeliers et du balcon arrière.  Ainsi le 11 janvier, l’accastillage avait été partiellement remonté.

Les 8, 15 et 20 janvier, Philippe est venu seul m’aider à poursuivre le remontage des mains courante du roof, des renforts intérieurs de pont (ils avaient été nettoyés, repeints en rouge auparavant) des cadènes du roof  et du sabot de pied de mat. Il faisait froid mais autour d’une boisson chaude, le travail avançait surement et dans la bonne humeur. Grâce à lui,  j’étais confiant pour préparer la venue, le 25 janvier 2022, des partenaires du chantier et surtout de la nouvelle direction de l’hôpital accompagnée de ma psychiatre, d’une partie de l’équipe de l’AIRA et du producteur du film du chantier en cours.

Samedi 22 janvier, nous étions trois pour mater et gréer Dapherod. L’objectif de la séance était d’installer et de contrôler le gréement avec les anciennes voiles. Nous avions auparavant déjà réalisé cette manœuvre (voir journal N° 49). Pour cette opération dans le hangar, Philippe, muni d’un bout de sécurité installé sur une poutre métallique, assurait le mat pendant que Xavier et moi-même le soulevions. Le mat mesure  un peu plus de 7 m et pèse une trentaine de kilos. Une fois maté, les haubans et galhaubans ont été fixés et nous avons pu installer d’abord le foc et ensuite la grande voile. Pour la première fois DAPHEROD avait « mis les voiles ». Nous étions fiers et heureux comme des enfants admirant un grand jouet qui ne demandait qu’à prendre le large. Avec la courte visite d’un ami artisan, nous avons immortalisé cette séance en présence de la femme de Xavier venue le rejoindre pour l’occasion.  

Après maintes incertitudes, le mardi 25 janvier au matin, le nouveau directeur du CESAME, Monsieur Benoit Foucher,  accompagné du Docteur Ragot (cheffe du service de l’AIRA), de son équipe, du producteur du futur film documentaire du chantier et de Clément Gaboriaud, responsable départemental de l'Association Siel Bleu étaient sur le chantier naval thérapeutique pour visiter Dapherod .
Avec enthousiasme et bienveillance, j’ai mis la casquette de « VRP » pour promouvoir le rétablissement  psychique associé à la restauration du bateau. En effet après une brève présentation du bateau, il a été question du travail manuel et de ses bienfaits thérapeutiques auprès des usagers. L’impact positif sur le personnel de l’hôpital a été également souligné par Vincent. J’ai témoigné que le travail sur le bateau a été source de bien être, d’échanges solidaires, voire d’évasion. Chaque séance a permis de composer avec les forces et les faiblesses de chacun. Nous avons enfin abordé le projet du futur film et du prochain chantier naval thérapeutique. Tout cela est encore en cours d’études et nous resterons concentrés sur le réel et le quotidien des finitions et de la mise à l’eau de DAPHEROD. Enfin avant de nous séparer, nous avons pris une photo souvenir et nous avons refermé le chantier en laissant DAPHEROD sous voiles.

Le mois de janvier s’achève donc par de petits travaux qui ont encore fait avancer d’un grand pas le regard sur le rétablissement psychique. Nous mettons encore tous nos espoirs pour finir ce merveilleux chantier qui n’arrête pas de vous enchanter.
Nous sommes confiants pour l’avenir de Dapherod  qui devrait naviguer à nouveau dès le printemps 2022. Notre partenaire, l'Association Siel Bleu cherche encore des fonds et un lieu de réception pour vous accueillir lors de la mise à l’eau. A ce titre vous pouvez encore faire des dons défiscalisés sur la plateforme helloasso :
Chantier thérapeutique - La voile bleue (helloasso.com)
Ce journal de chantier naval thérapeutique est terminé mais l’aventure continue tant que Dapherod n’aura pas quitté son hangar et rencontré son prochain capitaine. Je vous donne rendez-vous début mars pour le prochain journal de chantier naval thérapeutique. Encore merci pour vos participations passées, présentes et futures. Vos soutiens et vos encouragements nous vont droit au cœur. J’espère que vous avez eu  assez de concentration et de patience pour lire intégralement ce journal rédigé dans la joie.

Bon vent et bonnes voiles !

Bernard de Véricourt, responsable technique chantier naval thérapeutique.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article