Journal de chantier naval thérapeutique n°10

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Journal de chantier naval thérapeutique n°10
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Journal de chantier naval thérapeutique n°10
Journal de chantier naval thérapeutique n°10

Bonjour à toutes et à tous, chers lecteurs réguliers ou occasionnels de ce journal de chantier.
Chers  partenaires, bénévoles et autres participants à ce projet. 
Bienvenue à toutes et à tous, notamment  aux nouveaux lecteurs. 

Culturellement, légalement, le dimanche est un jour de repos. Pourtant, un ami, Etienne, m'a demandé ce dimanche d'aller travailler sur le chantier. La chaleur était annoncée mais sa motivation était réelle et insistante. Etienne, pour le présenter, est un grand garçon sportif de 37 ans que j'ai rencontré, à Angers, lors de la semaine de santé mentale de 2014 (peut être 2015).
Avec son autorisation, je résume son parcours. Titulaire d'un DEUG 1 de STAPS à l'IFEPSA, il a ensuite obtenu une licence d'histoire-géographie. Une maladie psychique s'est déclarée pendant son année de maîtrise mais il a remonté peu à peu la pente grâce au sport adapté et une équipe pluridisciplinaire dont celle du centre ORION. Il garde un très bon souvenir de ces années de reconstruction. Passionné d'horticulture, il entretien sa  mémoire des noms de plantes qu'il a cultivées durant plusieurs années en milieu ordinaire. Depuis 2015, salarié en CDI dans une entreprise de nettoyage, il pratique régulièrement le vélo, la course à pied et la natation. Outre notre amitié de longue date, il m'a soutenu dès le début du projet. Curieux et désireux d'apprendre les métiers manuels, il me sollicite régulièrement pour participer concrètement sur le chantier. Aussi ce matin était il disponible. 
Nous nous sommes donc retrouvés vers 8h30 et nous avons commencé à travailler vers 9h. A l'avant du bateau, un éclat de gel coat doit être réparé. La première étape est d'enlever les morceaux qui n'adhèrent plus à la coque. Je confie cette tache à Etienne pour le mettre en confiance avec le travail manuel. Il s'agit de lui expliquer pédagogiquement comment dégager les morceaux de gel coat. C'est une opération de chirurgie qu'il comprend très bien étant fils de médecin. 
Ensuite, je lui prête un multi-outil pour poncer le dessous du liston et les moisissures restantes du dernier ponçage. L' outil en main, son geste est hésitant. je lui explique comment prendre le dessus sur la machine. C'est un bon exercice pour apprendre à maîtriser ses peurs et découvrir ses aptitudes manuelles. je le laisse seul et continue  à poncer l'antifouling bâbord. La chaleur monte et nous stoppons le travail à plusieurs reprises. Après des pauses, le ponçage se termine par un examen rapide du travail réalisé. Etienne est content. Nous avons bien travaillé et la faim se fait sentir. Nous partageons un repas tiré du sac près de la rampe de mise à l'eau, face à la Maine. Les photos prises témoignent de notre bonne humeur et du plaisir d'échanger au moment du repas.
Nous quittons le chantier pour échapper à la chaleur qui maintenant est bien installée. 
Finalement, le travail dominical fut amical, désintéressé et gratifiant pour nous deux. Cela permet de renforcer nos liens d'amitié et d'entrevoir les prochains travaux avec enthousiasme.
Chers amis lecteurs, chers partenaires, chers bénévoles, soyez assurés de ma constante et sincère détermination pour vous faire vivre les prochaines aventures de ce chantier naval thérapeutique. Bon vent et bonnes voiles et bon retour de vacances sur la toile.


A vous lire Bernard de Véricourt, chef de projet chantier naval thérapeutique.
PS : le journal N° 11 relatera la séance du 14 août dernier . il est en cours de rédaction et paraîtra courant semaine prochaine

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