Journal de chantier naval thérapeutique n°11

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Journal de chantier naval thérapeutique n°11
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Journal de chantier naval thérapeutique n°11

Bonjour à toutes et à tous, 
chers partenaires, nouveaux lecteurs soyez les bienvenus 

Les séances de chantier se suivent et se succèdent de puis début juin 2020. Les photos techniques et vivantes illustrent l'avancée des travaux. Pour autant qu'en est il du sens thérapeutique de ce chantier ? Restaurer un bateau n'est ce pas pour certains restaurer une partie de sa vie en vue d'un nouveau départ voire d'une évasion ? 
Ainsi l'aspect humain et thérapeutique mérite éclaircissement. Dans le travail manuel, nous disposons d'un espace de liberté, de créativité voire d'évasion qui nous emmène bien au delà de la réalité quotidienne, froide et logique.
Cela est le sens thérapeutique de ce chantier qui me permet, nous permet, pendant une matinée par semaine, de faire avec les moyens humains et matériels, un travail sur soi pour redevenir en équipe, autonome, responsable et reconnu. 
Force est de constater que ce chantier naval thérapeutique restaure non seulement l'image de l'ETRE mais également son identité, sa confiance et ses compétences. Cela parait simple mais que de blessures, de non dits, de jugements voire de responsabilités ont pesé ou pèsent encore sur nos épaules. 
Alors comment ne pas rompre voire désespérer devant l'adversité ? La déconstruction, terme philosophique et technique suppose une aptitude et des moyens personnels qui nous font cheminer depuis le début de ce chantier et sans doute bien avant pour certains !
Finalement au delà des mots qui touchent votre cœur se cachent mille maux voire injustices qui me pèsent depuis tant d'années. Je pèse mes mots. 
Alors que faire ? "Laisse moi faire, laisse toi faire" diront certains !  …Se mentir à soi-même en renonçant à trouver un jour un sens véritable, une authentique place dans la société ? Faut il encore tout déconstruire, révolutionner dans la violence de son moi ?
Je pense qu'il y a une solution loin des extrêmes. Une solution qui est cachée car authentique, discrète car sensible, silencieuse car paisible, curatrice car patiente.
A terme ce sont nos savoirs ETRE et FAIRE qui en confiance nous permettront d'initier voire de transmettre un message créatif et d'avenir. 
Après ces réflexions personnelles, je reviens sur le chantier. La séance a débuté ce vendredi 14 août à 9h sous une météo clémente. Il avait plu la veille au soir. Après un petit café, chacun a pris son poste de travail. Laurent s'est occupé de calfeutrer les hublots. Hervé et Philippe se sont mis au ponçage. Quant à moi, j'avais "un œil sur chacun" pour les épauler dans leur travail. L'ambiance conviviale et efficace fut stoppée par la pause de 10H et l'arrivée d'une invitée surprise , madame DEZECOT du DEACC49. Nous étions heureux de cette visite. A la pause, les échanges fusaient tant notre chantier suscite autant d'intérêt. Si les photos se ressemblent d'une séance à l'autre et que nous nous connaissons de mieux en mieux, chaque séance a sa particularité. Notez sur les photos, Laurent, souriant et fier sur le bateau après avoir calfeutrer les hublots. Cela est une vraie reconnaissance. Tout d'abord, méthodiquement, il a préparé les plastiques de protections. Puis il a accepté de monter sur le bateau tout en dominant ses appréhensions. Nous étions là pour le seconder ; le soutenir et l'applaudir. Résultat, les prochaines pluies ne pénètreront pas dans l'intérieur du bateau.
La séance terminée, nous avons trinqué avec joie, le jus de pomme offert par le relais FARMAN et à 11h pile, le courant était coupé stoppant Philippe dans ses dernières minutes de travail. Nous n'avons pas vu le temps passer. le travail de ponçage a bien avancé et le rendez vous fut fixé pour le vendredi suivant.
Je vous donne donc rendez vous après vendredi 21 août pour le récit du journal N°12.
Bonne réception, bonne lecture, bon vent et encore merci pour tout.

Bernard de Véricourt

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