Journal de chantier naval thérapeutique n°21

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Journal de chantier naval thérapeutique n°21
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Journal de chantier naval thérapeutique n°21

‌Bonjour chers internautes, partenaires, fournisseurs et autres lecteurs ou lectrices amis de ce chantier naval thérapeutique, bienvenus dans ce journal n° 21.

Ce vendredi 16 octobre, à 9 h00, le temps est bien dégagé et froid. Il y avait  tout au plus 6 ou 8 degrés de température extérieure au lever du jour.  
Pendant que j'installe le chantier, avant l'arrivée de l'équipe du Relais Farman, je repense à l'organisation de la matinée. Les travaux extérieurs du bateau ont, depuis juin dernier, bien avancé (démontage, ponçage). Aussi je dois réfléchir sur l'ordre et les priorités des travaux à proposer. Aujourd'hui, il sera question de démonter les listons, d'enlever le silicone, et de continuer le ponçage extérieur notamment dans la partie arrière, au niveau du cockpit. 
L'équipe du relais Farman arrive. Seuls Hervé et Philippe sont présents.  Après une semaine d'absence sur le chantier, nous sommes contents de nous retrouver.
Autour d'un café, je donne les consignes et surtout leur annonce la visite d'une journaliste et de Clément, responsable départemental de Siel Bleu. Un nouvel article sur le chantier naval thérapeutique doit paraître la semaine prochaine. 
Enthousiastes, Philippe et Hervé se mettent au travail. Je suis à leur disposition et à leur écoute pour intervenir en cas de problème. Le travail est en équipe. Nous nous épaulons pour avancer. La cohésion est importante. Il n'y a pas de hiérarchie instaurée. Il s'agit de travailler dans la bienveillance, la sécurité et les exigences techniques du chantier que nous partageons tous. Hervé, cependant, qui connait bien la vie de chantier, travaille plus au ponçage que d'autres. Philippe étudie chaque tâche à accomplir. 
10h arrive, et la pause aussi. Philippe a apporté des viennoiseries. Nous fixons cet instant et reprenons vite les activités pour éviter de nous refroidir : démontage, grattage du silicone, ponçage… notre travail technique est souvent identique d'une semaine sur l'autre mais les liens humains et le rétablissement psychique ont une saveur particulière. Nous sommes conscients et confiants d'être "des consomm-acteurs" de notre vie. Chaque séance nous ancre dans le réel et le quotidien de la restauration personnelle de nos blessures passées. 
Puis vers 10h45, la journaliste de Ouest France arrive.
Cette journaliste s'intéresse à notre chantier, prend des notes, nous questionne Clément et moi-même sur notre parcours, nos objectifs, nos espoirs pour ce chantier. 
L'interview dure. Entre deux questions, Clément (en photo avec la journaliste) nous annoncent officieusement que nous sommes lauréats du concours de l'innovation sociale organisé par le CCAS d'Angers. C'est un scoop pour la journaliste. Nous sommes heureux de cette nouvelle même si pour ma part je ne réalise pas encore cette victoire et future reconnaissance. 
Avant de repartir, la journaliste nous prend en photo. Elle est venue, elle a vu et elle témoignera de notre travail. Son interview était un réel et véritable échange sur notre action et son sens. Elle a également retenu l'immense espoir que représente ce chantier pour les exclus qui aspirent à une seconde chance pour larguer les amarres et retrouver un horizon plus clair.
Finalement, ce vendredi chargé d'émotions a une saveur très particulière. C'est tout d'abord la rencontre avec une journaliste et ensuite le scoop de Clément. 
Encore merci à Philippe qui a pris des photos quand mon portable est tombé en panne de batterie. 
Bon vent et bonnes voiles à toutes et à tous et à bientôt pour un prochain journal dès la semaine prochaine. 
Bernard de Véricourt, chef de projet chantier naval thérapeutique. 

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