Journal de chantier naval thérapeutique n°29

‌Bonjour à toutes et à tous, chers partenaires,  lecteurs, bienfaiteurs, donateurs et bénévoles du chantier naval thérapeutique.

Nous nous sommes quittés fin 2020 avec la perspective de poursuivre le chantier en 2021. Nous y voilà en 2021 après les vacances de Noël !
Je reprends donc mon crayon de reporter ou plutôt mon clavier d'ordinateur pour  vous souhaiter mes meilleurs vœux pour cette année "à venir ".
 
Depuis le dernière séance d'étude de métrés fin décembre 2020 (annexe N°2 du journal N°28), la réparation du bateau n'a pas avancé concrètement sur le chantier. En revanche, avec Maxime, mon informaticien graphiste de génie, nous avons envoyé nos fichiers de côtes des aménagements intérieurs à une entreprise de découpe numérique. Il s'agit de l'entreprise NUMERISHAPE à Montreuil-Juigné (www.numerishape.com) dirigée par deux frères complémentaires dans leurs activités. Les machines à commandes numériques (françaises et suisses), découpent le bois, l'aluminium,  le polycarbonate et les autres plaques de résine avec une précision au 1/10 de mm. Le devis est en cours d'étude et nous serons fixés prochainement sur le coût de cette opération originale. Notons que son dirigeant, monsieur Mocher, est un chef d'entreprise compréhensif qui calcule au plus juste cette prestation qui devrait nous faire gagner du temps.
 
Par ailleurs, je suis en lien avec la scierie Wood life à Corzé pour avoir du bois exotique pour refaire les listons et les mains courantes du bateau. 
Enfin, ce vendredi 22 janvier, nous nous sommes réunis à 9h00 entre partenaires du projet de restauration de bateau pour visiter un hangar qui accueillera DAPHEROD, notre EDEL 2, dès février prochain pour la poursuite en intérieur des travaux du bateau. Le hangar est une ancienne chaufferie. Après la visite, nous, les partenaires du projet, nous sommes réunis dans les bureaux de l'AIRA (Atelier Intersectoriel de Réhabilitation psychosociale par le travail) pour étudier les modalités d'une convention d'hébergement du bateau. La date de transfert et le lieu doivent resté secrets tant que la convention n'a pas été signée. Les carcasses de voiture (cf photos) doivent être préalablement retirées. Ainsi durant toutes ces semaines de fin d'année, j'ai continué de vivre pour le chantier afin de vous faire vibrer encore par mes récits et mon engagement concret envers les personnes en situation de handicap ou de précarité.  

Pour preuve ce samedi 23 janvier, avec trois usagers du CESAME, Frédéric, Fabien et Florian, nous nous sommes retrouvés pour une séance de nettoyage au karcher du bateau. 
Vers 14 heures, après les averses matinales, le temps était nuageux mais pas menaçant. La température extérieure ne devait pas dépasser les 10°.
J'attendais, de plus, la visite de Mr Xavier Coquel, chef d'entreprise et conseiller technique pour le projet. Comme certains ne se connaissaient pas, les présentations ont duré au moins une heure : le temps de mettre le chantier en route et de se réchauffer autour d'un café et d'une brioche apportés pour l'occasion.
Le travail de nettoyage a donc commencé vers 15 heures dans la joie et la bonne humeur. Logiquement, c'est le pont qui devait être aspergé en premier. Florian, super motivé s'attela à la tache après que Xavier nous ait conseillé sur le choix de la buse pour ne  pas abimer le revêtement et la coque du bateau. 
Avec un ciel et des couleurs changeantes, je prenais de nombreuses photos. Quel partage ! La séance nous sortait de nos difficultés quotidiennes, de notre routine. Pour certains, sans cette séance, ce samedi  aurait été morne et ennuyeux voire isolé. 
Puis nous avons poursuivi le nettoyage de la coque de haut en bas afin que l'eau et les poussières de ponçage  s'écoulent  naturellement au pied de la remorque. 
Le karcher commençait à donner des signes de fatigues. Il avait des ratés. Il était temps que nous terminions la séance d'autant que je devais ramener Frédéric et Florian à leurs domiciles respectifs  et rendre le karcher loué à l'association l'ETABLI. 
Le rangement de chantier s'est fait naturellement . Une dernière photo en selfie témoigne de cette première séance de 2021 qui en annonce d'autres mais dans un lieu couvert.
Finalement, vous avez été nombreux à suivre et à soutenir en 2020 le chantier naval thérapeutique de DAPHEROD et ses participants. Ce journal, le premier de 2021 et le 29ième de ce chantier montre que l'aventure continue en 2021. Puissiez vous être nombreux et nombreuses à vibrer et à soutenir encore ce projet de chantier naval thérapeutique qui n' a pas fini de vous réserver de belles pages de lecture et d'illustrations originales. 
Avec mes partenaires officiels, Le CESAME, Siel Bleu, Habitat et Humanisme et  l'ADAPEI 49 nous vous donnons rendez vous en février 2021 pour le prochain journal du chantier naval thérapeutique.
En attendant vous pouvez relire les journaux de 2020 sur le blog.

Vous pouvez toujours faire un don : Chantier thérapeutique - La voile bleue (helloasso.com)
En vous souhaitant bon vent et bonnes voiles pour les jours et les semaines à venir.

Bien à vous, Bernard de Véricourt, responsable technique chantier naval thérapeutique.